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livres (recettes)
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Suggestions de livres de recettes végés Ceux qui me lisent depuis un moment savent que j’achète davantage de […]
Une nouvelle année végé

Si la dernière semaine de décembre est celle des bilans, la blogosphère se nourrit de résolutions pour commencer l’année. Alors que Catherine Lefebvre encourage les beaux emballages en 2011, nombreux sont ceux qui, comme Marie-Claude Lortie, partagent leurs 10 résolutions alimentaires. Parmi toutes les résolutions des blogueurs bouffe, c’est celle de Mariève Savaria qui m’a le plus intéressée : Mariève décidé d’être végan pour les trente prochains jours et de partager avec nous ses repas sans viande. Inspirant !
Réveillon d’omnivores consciencieux
Le soir de Noël, j’ai été invitée à souper chez ma grande amie Catherine qui m’a bien impressionnée par son repas d’omnivore consciencieuse. Je lui ai proposé de vous partager son expérience. Catherine est l’auteure du blog Le danseur ne pèse pas lourd dans la balance. – ÉD
J’ai trente-cinq ans et la plupart de mes amis ont des enfants. Il est quasi-impossible de les voir pendant les Fêtes tant ils sont pris dans l’inéluctable tournée des grands-parents, cousins, matantes. L’an passé, j’ai décidé d’organiser une soirée pour orphelins de Noël et autres weirdos comme moi, sans enfants…
Coups de coeur 2010
Un blog sans son bilan de fin d’année, ce serait comme un souper sans le petit digestif pour la route. Je n’échappe donc pas à la tendance de l’heure et vous offre, en vrac, mes coups de coeurs de l’année. Servez-vous.
2010 a connu ses excès comme le Double Down de PFK et autres gros trucs gras comme les breuvages à base de viande. Mais ça a aussi été une année où on s’est posé beaucoup de questions. On n’aurait pas imaginé il y a dix ans que la résistance d’un Happy Meal de McDo aux moisissures aurait fait couler autant d’encre. L’année qui se termine a aussi fait la part belle à l’alimentation locale et des pêches durables. Acheter des fraises californiennes en plein été devient scandaleux et on condamne les restos qui servent des poissons de la liste rouge.
L’univers de la designer culinaire Marije Vogelzang
Proef signifie « expérimenter » et « goûter » en néerlandais. C’est le nom du restaurant de la designer Marije Vogelzang à Amsterdam. C’est Eve qui m’en avait parlé brièvement sur Twitter : « Essaie ça » m’avait-elle écrit en réponse à un commentaire dans lequel je disais qu’il était assez difficile de bien se nourrir dans la capitale néerlandaise – il faut savoir que je venais de passer quelques jours à engouffrer des sandwichs coincés entre des présentations Powerpoint.
Piccata de seitan sur bette à carde et chou braisé avec risotto de shitake et légumes grillés à l’érable
Les paniers bio que je reçois de ma ferme sont plus abondants que jamais et alors que celui de la semaine dernière était à peine entamé, c’est une nouvelle cargaison de chou, de carottes, de pommes de terre et de plein d’autres légumes que j’ai reçue jeudi dernier. La porte du frigo a du mal à fermer. J’ai donc décidé de récidiver avec un autre défi inspiré par Les Chefs, un repas « un peu gastronomique » pour trois personnes sans faire de courses réalisable en deux heures.
How to Cook Everything Vegetarian de Mark Bittman
Les grands lecteurs et les acheteurs compulsifs le savent, Amazon et Indigo offrent la livraison gratuite pour tout achat de 39$. Truc marketing de base, on te fait acheter un deuxième livre alors que tu n’en avais besoin que d’un seul. Et je suis une fois encore tombée dans le panneau. J’achetais The Coming Famine et séduite par les recommandations d’Amazon et un irrésistible rabais de 37%, j’ai aussi commandé How to Cook Vegetarian de Mark Bittman. Un besoin, deux clics et me voilà avec un nouveau livre de recettes.
Les sablés aux fraises végans de Jae Steele
J’ai déjà parlé de mes souvenirs d’enfance liés aux fraises. Au-delà de la cueillette, je me souviens qu’une fois par année, mes parents m’amenaient chez St-Hubert expressément pour que je puisse manger le shortcake aux fraises. C’était la grande sortie. J’avais droit à l’apéro pour enfants (du 7up avec de la grenadine, bonjour le sucre), à quelques morceaux de poulet avec des frites et surtout, au dessert que j’attendais toute l’année. Du gâteau, des fraises, de la crème. J’avais conservé l’impression que le shortcake aux fraises était une spécialité de St-Hubert et qu’on devait se taper le poulet pour pouvoir en manger jusqu’à ce que je tombe sur la recette de Jae Steele, publiée dans son nouveau livre, Ripe from around here. De vrais sablés entre lesquels on trouve une onctueuse crème de cachous et des tonnes de fraises. Et pour faire un peu fancy, j’y ai ajouté un étage de compote de rhubarbe. Un super dessert prêt en quelques minutes qui nous ramène aux étés de notre enfance à la première bouchée.
Fleurs de courge farcies au tofu de maïs et pesto de coriandre
J’ai profité de ma visite à San Francisco en mai dernier pour visiter le restaurant Millenium, probablement le plus grand restaurant végan au monde dont je parle assez souvent ici. J’ai visité le célèbre resto à deux reprises, la dégustation totale à chaque fois, la succession d’épithètes à chaque plat. Mais si je devais en choisir un seul, celui qui m’a le plus marquée, ce serait les «Pumkin Seed Crusted Stuffed Squash Blossom.» Des fleurs de courges farcies avec du tofu citronné à la sauge et servies avec des champignons sautés et de la confiture de groseilles.
Ouverture de Fait ici et lancement de Ripe from around here
L’actualité de ce début d’été en alimentation éthique (si si, ça existe) est marquée par les nouvelles locales. Alors que les premiers paniers bios sont livrés, que les marchés de quartier s’installent et que le terme « locavore » fait son apparition dans le Larousse, un premier magasin général spécialisé en produits locaux, Fait ici, ouvre ses portes dans la Petite Bourgogne et Jae Steele lance son nouveau livre Ripe from around here.
Repas printanier d’inspiration japonaise
Fallait marquer l’ouverture de la terrasse avec son premier souper d’amis de l’été, mais pas en passant la journée devant les fourneaux: la cuisinière aussi avait envie de profiter des 25 degrés. Je me suis laissée inspirer par la fraîcheur, la simplicité et la précision de la cuisine japonaise pour préparer des plats facile mais offrant de vraies surprises au palais. En entrée, des rouleaux de caviar d’aubergine accompagnés de daïkon et de tomates.
Ceux qui me suivent se rappellent que mon caviar d’aubergine avait eu un très grand succès lors du festin d’agnostiques et j’ai donc d’abord choisi de miser sur cette valeur sure. La recette est ici. J’ai servi le caviar d’aubergine en cornets grâce à ma découverte de la semaine, des « soy wrappers » dénichés chez Eden sur l’Avenue du Parc. Ces minces feuilles de soya (non ogm) s’appellent aussi mame nori et remplacent les feuilles d’algues dans les sushis. On les utilise d’ailleurs exactement comme le nori mais ça me semble un peu plus solide et avec un goût plutôt neutre et une texture agréable. On les achète en paquet de cinq – avec cinq couleurs différentes – pour environ quatre dollars.
Un charmant guide de légumes d’accompagnement (et plus si affinités)
Jérôme Ferrer nous propose un troisième tome à sa série « Les secrets ». Après les sauces et les desserts, c’est au tour des légumes de nous être révélés. Un format pratique, une mise en page séduisante, un calendrier des saisons, des conseils judicieux et surtout, plus de 200 recettes bien tentantes, des classiques aux inventions audacieuses: Ail confit, purée de fenouil et topinambours, mousseline de brocoli et bulbe de céleri-rave, brunoise de pommes de terre en persillade. Les recettes semblent toutes assez simples, avec quelques ingrédients seulement et, bonne idée, le temps de préparation et le degré de facilité sont indiqués. Les plats sont présentés comme des accompagnements ; on aura toutefois vite fait de leur donner la première place dans l’assiette. Un petit livre qui s’avère fort inspirant et accessible à tous. Et l’air de rien, Les secrets des légumes figure maintenant parmi mes livres préférés.
Un buffet végétalien pour non-croyants
La proposition était séduisante. Il allait s’occuper de tous mes petits problèmes et caprices de WordPress et en échange, je préparais un repas pour le premier anniversaire de son neveu. Je pouvais cuisiner ce que je voulais. « Ok, mais je ne suis pas certaine que je pourrais cuisiner de la viande. Ça va être végan. Ça ne dérange pas ? » Je pouvais faire ce que je voulais (en revanche, ma liste de requêtes pour mon blog lui laisse beaucoup moins de latitude). Cuisiner contre du CSS, on aime.
Critique du Grand livre de la cuisine végétarienne
Le grand livre de la cuisine végétarienne vient tout juste d’être publié conjointement par l’ITHQ et Les Éditions de l’Homme. Il s’agit d’un des premiers livres de cuisine végé à paraître au Québec. À voir la pile au Renaud-Bray, on s’attend à ce que ce soit un succès. Ce ne serait pas surprenant compte tenu de l’engouement récent autour de la question, après le véganisme de Georges Laraque et l’arrivée des lundis sans viande. Le grand livre de la cuisine végétarienne est-il la bible qu’on attendait en français?
Deux profs de l’ITHQ signent cet ouvrage, Igor Brotto et Olivier Guiriec. En quatrième de couverture, on présente Le grand livre comme « le livre de référence tant attendu par les végétariens assidus ou à temps partiel et tous ceux qui cherchent à varier leur alimentation. » Les auteurs ne sont pas végétariens mais sont conscients que notre alimentation doit se transformer, tant pour notre santé que pour l’environnement. Dans La Presse, Brotto disait : «En tant que chefs et formateurs, nous avons la responsabilité de trouver une philosophie responsable de tous les points de vue, tant éthiquement qu’écologiquement, afin de ne pas nourrir nos clients de n’importe quelle façon.».
Ce midi, je recevais une douzaine d’amis pour partager avec moi mon brunch d’anniversaire. L’occasion était parfaite pour tester quelques recettes de Vegan Brunch de Isa Chandra Moskowitz, la Julia Child végan, auteur du célèbre Veganomicon. Émilie m’a prêté ce livre il y a un bon moment et je ne suis toujours pas capable de le lui rendre. J’ai littéralement envie de tout essayer, des omelettes au tofu aux crêpes en passant par les muffins, les pains, les sauces et les smoothies.
J’ai préparé les muffins au citron-pavot qui ont été un vrai succès. J’ai suivi la recette à la lettre mais elle serait sans doute encore meilleure si on utilisait de la farine d’épeautre au lieu de la farine blanche et du nectar d’agave plutôt que le sucre raffiné. J’ai aussi fait du tofu brouillé accompagné de pommes de terres grillées de « bacon » de tempeh (la recette est similaire à celle-ci). Quelques ovivores(!) ont trouvé le tofu brouillé un peu caoutchouteux, mais les consommateurs de caoutchouc et les autres invités ont bien aimé. Le bacon de tempeh en a surpris quelques uns, mais on en a aussi redemandé. Pour les habitués des brunchs végans, ça ressemblait beaucoup ce qu’on nous sert Aux Vivres. Ensuite, Martin (qui s’est aussi tapé toute la vaisselle – c’est mon anniversaire après tout), nous a fait des gaufres Chelsea à l’ancienne . Elles sont délicieuses lorsqu’elles viennent d’être cuites, mais deviennent rapidement assez dures. Ianik a proposé qu’on les recycle en crampons pour les bottes d’hiver. Heureusement, une divine crème de cachous à l’érable les accompagnait et parvenait à les ramollir (un peu).
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