Le week-end dernier, on célébrait l’anniversaire de Valéry dans son magnifique chalet dans Lanaudière. Lorsque les tâches ont été réparties, Sophie et moi se sommes portées volontaires pour préparer le souper. Le thème de l’Italie s’est vite imposé.

Oignon au four et poireau vinaigrette

Lorsque j’ai visité Proef, le restaurant de la designer Marije Vogelzang j’ai été absolument séduite par l’oignon rouge cuit au four. La serveuse m’avait alors expliqué que l’oignon était simplement cuit à feu doux, dans sa peau, pendant environ une heure. C’est tout. Vraiment ? Oui oui. J’y croyais pas trop, mais fallait bien essayer.

Guide de la salade repas

L’été ne fait que commencer et nombreuses encore seront les journées où notre corps va nous implorer de le nourrir d’aliments frais et crus. Il est simple et facile de se régaler tout en allant chercher tous les nutriments essentiels en faisant de la salade un repas principal coloré, plein de saveurs et énergisant.

S’il y a un plat qu’il est impossible de rater et pour lequel on devrait utiliser nos restes et se laisser inspirer par les arrivages du marché sans trop se prendre la tête, c’est bien une salade. Il s’agit simplement de connaître quelques principes de base pour en faire un plat équilibré et surtout, garnir le tout d’une bonne vinaigrette. Parce que comme le dit cette mauvaise traduction du nom d’un excellent film, le secret est dans la sauce.

Qu’est-ce qu’on peut mettre dans son saladier ?

Burger portobello avec aïoli, fenouil caramélisé et crème de noix de pécan

Ce soir, c’était la troisième fois en à peu près autant de semaines que je faisais cette recette d’Eric Tucker, chef du réputé restaurant Millenium de San Francisco. Le burger de portobello  est  un des plats les plus populaires au Encuentro, le  nouveau café de Tucker, à Oakland et pour cause: ce burger offre un assemblage unique de saveurs à la fois franches et complexes : fenouil et oignons caramélisés, « fromage » de noix de pécan, aïoli aux câpres, portobello grillé. L’exemplaire du San Franciso Chronicles dans lequel je l’ai dénichée est maintenant tout taché de gras. Je n’ai plus le choix, il faut que je la recopie pour pouvoir continuer à en profiter !

Repas printanier d’inspiration japonaise

Fallait marquer l’ouverture de la terrasse avec son premier souper d’amis de l’été, mais pas en passant la journée devant les fourneaux: la cuisinière aussi avait envie de profiter des 25 degrés. Je me suis laissée inspirer par la fraîcheur, la simplicité et la précision de la cuisine japonaise pour préparer des plats facile mais offrant de vraies surprises au palais. En entrée, des rouleaux de caviar d’aubergine accompagnés de daïkon et de tomates.

Ceux qui me suivent se rappellent que mon caviar d’aubergine avait eu un très grand succès lors du festin d’agnostiques et j’ai donc d’abord choisi de miser sur cette valeur sure. La recette est ici. J’ai servi le caviar d’aubergine en cornets grâce à ma découverte de la semaine, des « soy wrappers » dénichés chez Eden sur l’Avenue du Parc. Ces minces feuilles de soya (non ogm) s’appellent aussi mame nori et remplacent les feuilles d’algues dans les sushis. On les utilise d’ailleurs exactement comme le nori mais ça me semble un peu plus solide et avec un goût plutôt neutre et une texture agréable. On les achète en paquet de cinq – avec cinq couleurs différentes  – pour environ quatre dollars.

Un buffet végétalien pour non-croyants

La proposition était séduisante. Il allait s’occuper de tous mes petits problèmes et caprices de WordPress et en échange, je préparais un repas pour le premier anniversaire de son neveu. Je pouvais cuisiner ce que je voulais. « Ok, mais je ne suis pas certaine que je pourrais cuisiner de la viande. Ça va être végan. Ça ne dérange pas ? » Je pouvais faire ce que je voulais (en revanche, ma liste de requêtes pour mon blog lui laisse beaucoup moins de latitude). Cuisiner contre du CSS, on aime.

Critique du Grand livre de la cuisine végétarienne

Le grand livre de la cuisine végétarienne vient tout juste d’être publié conjointement par l’ITHQ et Les Éditions de l’Homme. Il s’agit d’un des premiers livres de cuisine végé à paraître au Québec. À voir la pile au Renaud-Bray, on s’attend à ce que ce soit un succès. Ce ne serait pas surprenant compte tenu de l’engouement récent autour de la question, après le véganisme de Georges Laraque et l’arrivée des lundis sans viande. Le grand livre de la cuisine végétarienne est-il la bible qu’on attendait en français?

Deux profs de l’ITHQ signent cet ouvrage, Igor Brotto et Olivier Guiriec. En quatrième de couverture, on présente Le grand livre comme « le livre de référence tant attendu par les végétariens assidus ou à temps partiel et tous ceux qui cherchent à varier leur alimentation. » Les auteurs ne sont pas végétariens mais sont conscients que notre alimentation doit se transformer, tant pour notre santé que pour l’environnement. Dans La Presse, Brotto disait : «En tant que chefs et formateurs, nous avons la responsabilité de trouver une philosophie responsable de tous les points de vue, tant éthiquement qu’écologiquement, afin de ne pas nourrir nos clients de n’importe quelle façon.».

Fish and chips sans fish et sans chips.

On a du mal à s’imaginer une gang de gars allant souper Aux Vivres après leur game de hockey. La cuisine végétarienne a tendance à être une affaire de filles – pour chaque végétarien, il y aurait deux végétariennes. Reste que plusieurs gars, sans être complètement végétariens, décident de réduire leur consommation de viande et de produits d’origine animale. En attendant que la Cage aux sports offre des végéburgers et à quelques semaines des séries de la Coupe Stanley, j’ai essayé de voir ce que pouvait être de la bouffe de gars végétalienne.

Mon meilleur souvenir de bouffe de gars, c’est à Londres, avec Michel. Un samedi après-midi, on est dans un pub qui a des apparences de wagon de métro à l’heure de pointe. On assiste à un match de foot (ne me demandez pas qui jouait!). Évidemment, on commande un fish and chips. Mon premier – et dernier – à vie. Un plat qui n’a en apparence rien pour me plaire – un poisson sans nom entouré de panure, puis fruit, et accompagné de frites pour faire équilibré. J’avais pourtant adoré, et quelques années plus tard, j’en garde toujours un souvenir assez heureux.

Pour ma première tentative de bouffe de gars végan, j’ai essayé de reproduire le fish and chips londonien. Sans poisson et sans friture.