Cette semaine, l’Environmental Working Group (EWG) mettait à jour son palmarès des aliments contenant le plus et le moins […]
biologique
Acheter une douzaine d’oeufs n’est pas simple. Non seulement peut-on choisir entre des oeufs liquides, des gros oeufs, […]
Les programmes de soutien de l’État à l’agriculture au Québec
Pour son premier article dans la section « opinion » du New York Times en début e semaine, Mark Bittman proposait son « Food Manifesto for the Future » et élaborait une dizaine d’idées pour prendre la culture, la préparation et la consommation de nourriture moins dommageables, plus productives, plus durables et plus saines. Ses deux premières idées touchaient les subventions versées par l’État. Mettre fin aux subventions à la nourriture transformée et commencer à subventionner ceux qui produisent et offrent de la vraie nourriture directement aux consommateurs.
Coups de coeur 2010
Un blog sans son bilan de fin d’année, ce serait comme un souper sans le petit digestif pour la route. Je n’échappe donc pas à la tendance de l’heure et vous offre, en vrac, mes coups de coeurs de l’année. Servez-vous.
2010 a connu ses excès comme le Double Down de PFK et autres gros trucs gras comme les breuvages à base de viande. Mais ça a aussi été une année où on s’est posé beaucoup de questions. On n’aurait pas imaginé il y a dix ans que la résistance d’un Happy Meal de McDo aux moisissures aurait fait couler autant d’encre. L’année qui se termine a aussi fait la part belle à l’alimentation locale et des pêches durables. Acheter des fraises californiennes en plein été devient scandaleux et on condamne les restos qui servent des poissons de la liste rouge.
Pourquoi la dinde bio est-elle si chère ?
Cette semaine, la circulaire IGA propose des «jeunes dindons surgelés » à 1,19$ la livre pour le Butterball et à 0,99$ la livre pour le Exceldor assaisonné. C’est exactement le même prix que les tomates annoncées sur la même page. Pendant ce temps, les fermes St-Vincent à Saint-Cuthbert vendent leur dinde biologique à 6,80$ la livre. Comment s’explique une si importante différence de prix ?
So Nice vous offre 5000$ pour rendre le monde meilleur
Si on vous offrait 5000$ pour rendre le monde meilleur, qu’en feriez-vous ? C’est ce que demande So Nice, le fabriquant de boissons de soya de Burnaby, en Colombie-Britannique. Jusqu’au 31 décembre, vous pouvez proposer votre idée de développement durable en moins de 300 mots sur la page Facebook du concours et aller voter pour vos idées préférées. Et en janvier, les dix idées qui auront eu le plus de votes de même que dix idées sélectionnées par So Nice seront évaluées par un jury, dont j’ai l’honneur de faire partie, avec Lindsay Coulter, Valerie Lugonja, Celine MacKay, Raul Pacheco et Kate Trgovac.
Les films de bouffe
Le cinéma est aussi un moyen privilégié pour explorer les enjeux liés à l’alimentation. Les documentaires sur la nourriture se multiplient depuis quelques années et jouent un rôle central dans la sensibilisation du grand public sur les conséquences de nos choix alimentaires. Avec Alexandre Gagnon de l’Association végétarienne de Montréal et véritable vidéothèque vivante, je vous propose un top 10 de nos documentaires préférés.
Les fraises du Québec et la concurrence californienne
Je suis tombée dans les fraises quand j’étais petite. Comme tous les enfants, je voyais avec l’arrivée des fraises la fin des classes et des petites boules rouges apparaître dans mes céréales, mais j’ai aussi passé presque tous mes étés à cueillir des fraises à la ferme des Perron. Quand la St-Jean approchait, j’avais oublié les genoux qui font mal, le cou brûlé par le soleil et les ongles tachés de rouge pour n’avoir qu’une envie, m’empiffrer de petits fruits rouges tout en gagnant quelques dollars.
Une visite culinaire et éthique
L’été dernier, les étudiants de première année en Lettres et Sciences de l’Université de Californie à Berkeley ont tous reçu une copie du livre The Omnivore Dilemma de Michael Pollan. Dans le cadre du programme On the same page, les étudiants étaient invités à assister à des séminaires et à discuter de la question fondamentale posée dans le best seller : que faut-il manger?
Pour Pollan la réponse devrait être « Eat Food. Not too much. Mostly plants ». Au cours des derniers jours, j’ai pu parcourir les épiceries, cafés, restaurants et marchés de San Francisco et si je devais résumer mes impressions en une phrase, je dirais que tout le monde ici a l’air d’avoir lu Pollan. San Francisco, c’est un peu le paradis du flexitarien consciencieux. À San Francisco, les questions relatives à l’environnement et au réchauffement climatique font partie du discours politique depuis plusieurs années et les Californiens sont depuis longtemps obsédés par leur santé. C’est pour ces raisons qu’on cherche plus que jamais à se nourrir de produits locaux et bios (en allant jusqu’à les cultiver soi-même; San Francisco est une capitale de l’agriculture urbaine). C’est aussi essentiellement pour des raisons environnementales et de santé que les plats végés sont intégrés à la vie quotidienne.
Les galettes Super Fu, une bonne alternative au soya
J’ai découvert il y a quelques semaines les galettes de sésame, tournesol et arachides Super Fu produits par La Soyarie, une entreprise de Gatineau. Elles sont tendres, riches, goûteuses et prêtes en quelques minutes. Ce midi, je les ai servies avec une salade de roquette, un peu d’humus et des germes de luzerne après les avoir faites revenir dans la poêle dans un peu d’huile.
Visite au restaurant Toqué de Montréal
Si je comptais sur les doigts d’une main mes meilleurs repas à vie, mes trois repas au Toqué y figureraient. Et si je devais compter sur les doigts de l’autre main mes rencontres marquantes, j’aurais bien envie de réserver un doigt pour Normand Laprise, son chef propriétaire. Toqué figure parmi les restaurants les plus étoilés du guide des restos Voir et demeure le seul établissement montréalais membre du regroupement Relais et Châteaux. Toqué, c’est une classe à part, l’icône de la gastronomie montréalaise. Toqué est probablement aussi le restaurant le plus éthique à Montréal : on y sert que des produits de première qualité, en très grande partie locaux et de saison, sélectionnés avec soin et apprêtés avec grand respect, voire avec amour. Les légumes occupent une place importante dans l’assiette de Toqué, les « restes » sont offerts à des soupes populaires et les végés y sont accueillis en rois. Récit d’une riche rencontre, pour la panse et la pensée.
Paie-t-on le juste prix lorsqu’on achète des produits biologiques ? En rentrant du resto hier soir, Martin me […]
Pourquoi ne pas faire du réveillon un repas exemplaire ? Je reçois ma famille à souper dans quelques […]
Comment acheter bio et local peut parfois être nuisible C’est généralement Martin qui fait les courses. Récemment, il […]