Les programmes de soutien de l’État à l’agriculture au Québec

Pour son premier article dans la section « opinion » du New York Times en début e semaine, Mark Bittman proposait son « Food Manifesto for the Future » et élaborait une dizaine d’idées pour prendre la culture, la préparation et la consommation de nourriture moins dommageables, plus productives, plus durables et plus saines. Ses deux premières idées touchaient les subventions versées par l’État. Mettre fin aux subventions à la nourriture transformée et commencer à subventionner ceux qui produisent et offrent de la vraie nourriture directement aux consommateurs.

La controverse autour de l’interdiction du foie gras au Bal de neige d’Ottawa

Cabane à sucre du Pied de cochon. Source: 2capricieux.com

Il est peu fréquent que des questions touchant l’éthique et l’alimentation fassent les manchettes. C’est le cas depuis hier, alors que le « Bal de neige » d’Ottawa a annoncé que le chef Martin Picard serait remplacé par Michael Smith pour un souper au Musée canadien des civilisation. Picard a décidé de se retirer de l’événement après que le foie gras y eut été interdit. Des militants du Ottawa Animal Defence League (OADL) ont manifesté à la conférence de presse du Bal de neige et, par la suite, des commanditaires auraient demandé aux organisateurs de retirer le foie gras des menus proposés.

Pourquoi la dinde bio est-elle si chère ?

Cette semaine, la circulaire IGA propose des «jeunes dindons surgelés » à 1,19$ la livre pour le Butterball et à 0,99$ la livre pour le Exceldor assaisonné. C’est exactement le même prix que les tomates annoncées sur la même page. Pendant ce temps, les fermes St-Vincent à Saint-Cuthbert  vendent leur dinde biologique à 6,80$ la livre. Comment s’explique une si importante différence de prix ?

Les films de bouffe

Le cinéma est aussi un moyen privilégié pour explorer les enjeux liés à l’alimentation. Les documentaires sur la nourriture se multiplient depuis quelques années et jouent un rôle central dans la sensibilisation du grand public sur les conséquences de nos choix alimentaires. Avec Alexandre Gagnon de l’Association végétarienne de Montréal et véritable vidéothèque vivante, je vous propose un top 10 de nos documentaires préférés.

Les fraises du Québec et la concurrence californienne

Je suis tombée dans les fraises quand j’étais petite. Comme tous les enfants, je voyais avec l’arrivée des fraises la fin des classes et des petites boules rouges apparaître dans mes céréales, mais j’ai aussi passé presque tous mes étés à cueillir des fraises à la ferme des Perron. Quand la St-Jean approchait,  j’avais oublié les genoux qui font mal, le cou brûlé par le soleil et les ongles tachés de rouge pour n’avoir qu’une envie, m’empiffrer de petits fruits rouges tout en gagnant quelques dollars.

Une campagne publicitaire sur les conditions d’élevage des poulets du Québec

Les Éleveurs de poulets du Québec lancent ces jours-ci une campagne télévisée sur les conditions d’élevage des volailles au Québec. Pour citer Infopresse, « signés Bien élevé, comme les précédents , les messages soulignent les bonnes conditions d’élevage des poulets du Québec en s’attaquant directement à certains mythes sur le sujet. » Dans un des messages, un poulet se réjouit d’avoir un toit, du grain, de l’espace et de la chaleur et n’espère rien de plus. Dans l’autre, il dit qu’il n’est pas tanné de manger du grain.

Sur le site des Éleveurs, bien peu d’information vient compléter la campagne télé. « En moyenne » il y aurait 10 poulets par mètre carré et les poulaillers seraient désinfectés avant chaque arrivage de nouveaux oiseaux. C’est tout.