Cette semaine, le Marché solidaire Frontenac m’a invitée à faire une démo culinaire. C’est pas parce que le […]
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Pourquoi la dinde bio est-elle si chère ?
Cette semaine, la circulaire IGA propose des «jeunes dindons surgelés » à 1,19$ la livre pour le Butterball et à 0,99$ la livre pour le Exceldor assaisonné. C’est exactement le même prix que les tomates annoncées sur la même page. Pendant ce temps, les fermes St-Vincent à Saint-Cuthbert vendent leur dinde biologique à 6,80$ la livre. Comment s’explique une si importante différence de prix ?
Le restaurant Bouddha d’cuisine à Laval
J’avais bien vérifié l’itinéraire sur Google Maps : la 15, puis la 440 vers l’Ouest. Rien de bien compliqué, mais un peu plus dépaysant que de prendre un Bixi pour aller déjeuner dans le Mile End. Chaque fois que je sors de l’ïle, j’ai un peu honte de me sentir étrangère à quelques kilomètres de chez moi, mais j’ai aussi un vrai plaisir à jouer sur les différences entre l’Île et sa couronne, pour appartenir à un clan, se sentir réconfortée dans ses choix de vie. Au premier ralentissement sur l’autoroute des Laurentides, on ne peut s’empêcher de lancer le très cliché « en tous cas, moi, je ne ferais pas ça tous les jours… 20 minutes de Montréal ? Ouain, le lundi à 2 heures du matin… »
Ouverture de Fait ici et lancement de Ripe from around here
L’actualité de ce début d’été en alimentation éthique (si si, ça existe) est marquée par les nouvelles locales. Alors que les premiers paniers bios sont livrés, que les marchés de quartier s’installent et que le terme « locavore » fait son apparition dans le Larousse, un premier magasin général spécialisé en produits locaux, Fait ici, ouvre ses portes dans la Petite Bourgogne et Jae Steele lance son nouveau livre Ripe from around here.
Les fraises du Québec et la concurrence californienne
Je suis tombée dans les fraises quand j’étais petite. Comme tous les enfants, je voyais avec l’arrivée des fraises la fin des classes et des petites boules rouges apparaître dans mes céréales, mais j’ai aussi passé presque tous mes étés à cueillir des fraises à la ferme des Perron. Quand la St-Jean approchait, j’avais oublié les genoux qui font mal, le cou brûlé par le soleil et les ongles tachés de rouge pour n’avoir qu’une envie, m’empiffrer de petits fruits rouges tout en gagnant quelques dollars.
Une visite culinaire et éthique
L’été dernier, les étudiants de première année en Lettres et Sciences de l’Université de Californie à Berkeley ont tous reçu une copie du livre The Omnivore Dilemma de Michael Pollan. Dans le cadre du programme On the same page, les étudiants étaient invités à assister à des séminaires et à discuter de la question fondamentale posée dans le best seller : que faut-il manger?
Pour Pollan la réponse devrait être « Eat Food. Not too much. Mostly plants ». Au cours des derniers jours, j’ai pu parcourir les épiceries, cafés, restaurants et marchés de San Francisco et si je devais résumer mes impressions en une phrase, je dirais que tout le monde ici a l’air d’avoir lu Pollan. San Francisco, c’est un peu le paradis du flexitarien consciencieux. À San Francisco, les questions relatives à l’environnement et au réchauffement climatique font partie du discours politique depuis plusieurs années et les Californiens sont depuis longtemps obsédés par leur santé. C’est pour ces raisons qu’on cherche plus que jamais à se nourrir de produits locaux et bios (en allant jusqu’à les cultiver soi-même; San Francisco est une capitale de l’agriculture urbaine). C’est aussi essentiellement pour des raisons environnementales et de santé que les plats végés sont intégrés à la vie quotidienne.
Un charmant guide de légumes d’accompagnement (et plus si affinités)
Jérôme Ferrer nous propose un troisième tome à sa série « Les secrets ». Après les sauces et les desserts, c’est au tour des légumes de nous être révélés. Un format pratique, une mise en page séduisante, un calendrier des saisons, des conseils judicieux et surtout, plus de 200 recettes bien tentantes, des classiques aux inventions audacieuses: Ail confit, purée de fenouil et topinambours, mousseline de brocoli et bulbe de céleri-rave, brunoise de pommes de terre en persillade. Les recettes semblent toutes assez simples, avec quelques ingrédients seulement et, bonne idée, le temps de préparation et le degré de facilité sont indiqués. Les plats sont présentés comme des accompagnements ; on aura toutefois vite fait de leur donner la première place dans l’assiette. Un petit livre qui s’avère fort inspirant et accessible à tous. Et l’air de rien, Les secrets des légumes figure maintenant parmi mes livres préférés.
Petits guides des fruits et légumes saisonniers
Quand j’étais petite, l’arrivée des premiers paniers de fraises signifiait pour moi la fin imminente des classes et l’ouverture des piscines. Et lorsque le maïs arrivait, c’était déjà le temps de se préparer pour la rentrée et de m’acheter de nouveaux crayons. Peut-être encore plus que le nombre d’heures d’ensoleillement, les fruits et légumes rythment nos vies et marquent les saisons. Et s’il y a un grand principe de cuisine éthique qui fait consensus, c’est bien celui-ci : manger des fruits et légumes locaux saisonniers. Consommer des produits de saison a quelque chose du sens commun, qu’on fait naturellement. L’été, on a envie de salades de petits fruits pour nous rafraîchir et nous énergiser alors qu’on sait qu’une casserole de légumes racines au mois de janvier va nous donner la chaleur et réconfort.
Critique du Grand livre de la cuisine végétarienne
Le grand livre de la cuisine végétarienne vient tout juste d’être publié conjointement par l’ITHQ et Les Éditions de l’Homme. Il s’agit d’un des premiers livres de cuisine végé à paraître au Québec. À voir la pile au Renaud-Bray, on s’attend à ce que ce soit un succès. Ce ne serait pas surprenant compte tenu de l’engouement récent autour de la question, après le véganisme de Georges Laraque et l’arrivée des lundis sans viande. Le grand livre de la cuisine végétarienne est-il la bible qu’on attendait en français?
Deux profs de l’ITHQ signent cet ouvrage, Igor Brotto et Olivier Guiriec. En quatrième de couverture, on présente Le grand livre comme « le livre de référence tant attendu par les végétariens assidus ou à temps partiel et tous ceux qui cherchent à varier leur alimentation. » Les auteurs ne sont pas végétariens mais sont conscients que notre alimentation doit se transformer, tant pour notre santé que pour l’environnement. Dans La Presse, Brotto disait : «En tant que chefs et formateurs, nous avons la responsabilité de trouver une philosophie responsable de tous les points de vue, tant éthiquement qu’écologiquement, afin de ne pas nourrir nos clients de n’importe quelle façon.».
Comment acheter bio et local peut parfois être nuisible C’est généralement Martin qui fait les courses. Récemment, il […]