Acheter une douzaine d’oeufs n’est pas simple. Non seulement peut-on choisir entre des oeufs liquides, des gros oeufs, […]
conséquentialisme
La controverse autour de l’interdiction du foie gras au Bal de neige d’Ottawa

Il est peu fréquent que des questions touchant l’éthique et l’alimentation fassent les manchettes. C’est le cas depuis hier, alors que le « Bal de neige » d’Ottawa a annoncé que le chef Martin Picard serait remplacé par Michael Smith pour un souper au Musée canadien des civilisation. Picard a décidé de se retirer de l’événement après que le foie gras y eut été interdit. Des militants du Ottawa Animal Defence League (OADL) ont manifesté à la conférence de presse du Bal de neige et, par la suite, des commanditaires auraient demandé aux organisateurs de retirer le foie gras des menus proposés.
Une nouvelle année végé

Si la dernière semaine de décembre est celle des bilans, la blogosphère se nourrit de résolutions pour commencer l’année. Alors que Catherine Lefebvre encourage les beaux emballages en 2011, nombreux sont ceux qui, comme Marie-Claude Lortie, partagent leurs 10 résolutions alimentaires. Parmi toutes les résolutions des blogueurs bouffe, c’est celle de Mariève Savaria qui m’a le plus intéressée : Mariève décidé d’être végan pour les trente prochains jours et de partager avec nous ses repas sans viande. Inspirant !
Pourquoi la dinde bio est-elle si chère ?
Cette semaine, la circulaire IGA propose des «jeunes dindons surgelés » à 1,19$ la livre pour le Butterball et à 0,99$ la livre pour le Exceldor assaisonné. C’est exactement le même prix que les tomates annoncées sur la même page. Pendant ce temps, les fermes St-Vincent à Saint-Cuthbert vendent leur dinde biologique à 6,80$ la livre. Comment s’explique une si importante différence de prix ?
« Quel est le principal problème des végétariens? Les protéines? Les restaurants? Les carences? Non. Le principal problème, c’est le cri de la carotte. C’est la remarque idiote la plus entendue par un végé au cours de sa vie: « et le cri de la carotte, t’y as pensé? les salades aussi souffrent quand on les arrache! » »
L’insolente Veggie
Mon ami Mathieu m’a récemment envoyé un article de la BBC où l’on expliquait que les plantes pouvaient se souvenir et réagir à de l’information contenue dans la lumière grâce à des signaux électro-chimiques qui rappellent notre système nerveux . Après la lecture de cet article, Mathieu s’est posé la même question que de nombreux végétariens « Si elles ont un système nerveux et qu’elles pensent, est-ce qu’elles ressentent la douleur? Et si oui, on mange quoi maintenant? ».
Est-il éthiquement acceptable de manger certains animaux marins ?
Hier soir, j’étais invitée dans un restaurant portugais pour l’anniversaire d’une amie. Spécialités : grillades et fruits de mer. On est loin du paradis du végétarien. C’est alors que je me suis rappelé un article paru dans Slate en avril dernier qui allait peut-être sauver mon souper et ma moralité : « Manger des huitres ne fait pas de mal (même aux huitres)« . Au même moment, je me suis souvenu d’un autre article, celui-là sur les moules, qui les présentait comme l’aliment de demain, parce que nourrissant, peu polluant, facile à cultiver et résistant aux maladies. Existerait-il des animaux marins dont la pêche n’a pas d’impact écologique, qui ne souffrent pas et qui seraient bons pour la santé ? Bref, pouvais-je consommer sans remords autre chose que du pain imbibé d’huile portugaise ?
Le conséquentialisme et la souffrance inutile
Après l’éthique de la vertu et la cruauté, puis le déontologisme et le droit des animaux, je conclus cette série sur l’éthique animale avec le conséquentialisme. Des trois théories morales de bases, c’est sans doute celle-ci qui correspond le plus à l’esprit de ce blog.
Le chien de Malebranche et les couilles de Descartes
On raconte que, battant son chien, le philosophe Nicolas Malebranche aurait affirmé : « Ça crie mais ça ne sent pas ». Autrement dit, inutile de s’apitoyer : le chien ne souffrait pas. Mais quelle mouche avait donc piqué notre philosophe? Malebranche n’est peut-être pas un philosophe très connu (c’est un métaphysicien et théologien français du 17e siècle), mais il n’est évidemment pas connu pour avoir été particulièrement cruel – ou particulièrement con. Alors pourquoi cette affirmation incongrue?