Quelle est la part du poulet qu’on consomme et qu’on ne goûte pas vraiment ? Et pourquoi ne […]
Mark Bittman
Les programmes de soutien de l’État à l’agriculture au Québec
Pour son premier article dans la section « opinion » du New York Times en début e semaine, Mark Bittman proposait son « Food Manifesto for the Future » et élaborait une dizaine d’idées pour prendre la culture, la préparation et la consommation de nourriture moins dommageables, plus productives, plus durables et plus saines. Ses deux premières idées touchaient les subventions versées par l’État. Mettre fin aux subventions à la nourriture transformée et commencer à subventionner ceux qui produisent et offrent de la vraie nourriture directement aux consommateurs.
Une nouvelle année végé

Si la dernière semaine de décembre est celle des bilans, la blogosphère se nourrit de résolutions pour commencer l’année. Alors que Catherine Lefebvre encourage les beaux emballages en 2011, nombreux sont ceux qui, comme Marie-Claude Lortie, partagent leurs 10 résolutions alimentaires. Parmi toutes les résolutions des blogueurs bouffe, c’est celle de Mariève Savaria qui m’a le plus intéressée : Mariève décidé d’être végan pour les trente prochains jours et de partager avec nous ses repas sans viande. Inspirant !
Un panier végan qui tient dans un sac Cocotte.
Depuis presque un an, mon ami Alex suit les lundis sans viande. Bien qu’il soit touché par l’éthique animale, c’est surtout pour une question d’efficience qu’il a décidé de réduire sa consommation de viande. « L’argument économique en faveur du végétarisme est celui qui me touche le plus. Hubert Reeves le brandit régulièrement: si tous les habitants de la Terre suivaient la diète occidentale, y en a une méchante gang de plus qui mourraient de faim. » Récemment, Alex me disait qu’il avait décidé de ne plus manger de viande à la maison. « Ça solidifie la position la viande comme un événement spécial et ça permet de ne pas être le végétarien fatiguant dans les soupers d’amis ».
La position d’Alex est très proche de celle de Mark Bittman du New York Times dont j’ai parlé ici, dans un billet sur les flexitariens. Bittman a d’abord modifié ses habitudes alimentaires pour des raisons environnementales; c’est d’ailleurs une des principales idées qu’il défend dans son best seller Food Matters et qu’il expose dans la conférence qu’il a présentée à TED. Son véganisme à temps partiel a aussi été bénéfique pour sa santé. Il a perdu 35 livres, son taux de cholestérol a diminué de façon importante et surtout, il se sent en meilleure forme. Il ne s’empêche pas pour autant de mordre dans une entrecôte à l’occasion.
Qu’est-ce qu’un flexitarien ? Après les omnivores, les crudivores, les localovores, les végétariens et les végétaliens, une nouvelle […]