La plupart de ceux à qui je parle de végétalisme comprennent assez rapidement les arguments (éthiques, écologiques ou de santé) et finissent par démontrer un intérêt à changer leur alimentation. Par contre, un tel changement radical peut faire peur et plusieurs personnes s’en sentent incapables. Comment on s’y prend pour faire la transition ? Est-ce que ça doit se faire du jour au lendemain ? Pas nécessairement.

Par Frédéric Côté-Boudreau
(une première version de cet article est parue en 2011)

Frédéric Côté-Boudreau, bénévole de l’Association Végétarienne de Montréal, souhaite partager avec nous quelques idées pour ceux qui seraient intéressés par la transition vers le végétarisme.

Nouvelle version disponible ici, mise à jour en octobre 2013.–

« Je suis d’accord avec ce que tu dis mais je ne pourrais pas devenir végétarien ». Vraiment ? Il y a probablement autant de façons de devenir végétarien qu’il y a de végétariens. Tous ceux qui sont passés par là vous le diront, c’est beaucoup plus facile qu’il ne le parait, il s’agit de trouver la bonne méthode. Ça vous dit d’essayer ? Voici quelques approches qui pourront vous aider à diminer votre consommation de viande :

  1. Modèle « trois repas »
  2. Modèle « trois listes »
  3. Modèle « extérieur/intérieur »
  4. Modèle « une journée à la fois »
  5. Modèle « défi »

Collaboration spéciale d’un lecteur qui souhaite poursuivre les réflexions sur l’éthique de l’alimentation.
Dans cet article, je suggère que manger de façon éthique implique non seulement l’éthique animale et environnementale, mais aussi la lutte contre la famine.

Manger et liberté

Même si je te propose des arguments santé béton, tu as le droit de manger de la malbouffe ou des aliments transformés – personne ne peut t’en empêcher. Même si je te prépare un succulent repas santé et gastronomique, il se peut qu’il ne te plaise pas au goût. Autrement dit, ta santé ne concerne a priori que toi, et puis les goûts, ça ne se discute pas. Je peux bien sûr t’expliquer que c’est dans ton intérêt de bien manger (si tu veux vivre plus longtemps et moins malade), demeure que tu as toujours le choix de ce que tu mets dans ta bouche.